AuJourLeJour est terminé dans le but de partir sur quelque chose de plus sérieux. 

Je vous invite à visiter mon nouveau blog, aux lignes généreuses, à l'adresse : 

blog.songaccoustic.fr

Bonsoir, Bonsoir ! 

En cette douce soirée, je vous propose un petit projet qui m'est passé par la tête après avoir calculé la valeur d'une résistance. Avec un peu d'habitude, il est simple de calculer la valeur d'une résistance. Mais quand on doit en calculer plusieurs centaines, la tâche devient vite pénible. 

C'est pourquoi je me suis dit, pourquoi ne pas laisser mon ordinateur se charger du calcul.. ou plutôt de la mesure de la résistance. 

Effectivement, je me sert de mon ordinateur et d'une carte Arduino Uno pour mesurer la résistance. À l'aide d'une platine à essai, de 3 fils et de 2 résistances de 1k Ohm uniquement le montage est finit.  

Le principe est simple, on place la résistance à calculer dans un pont diviseur de tension. On mesure la tension à ses bornes à l'aide d'une entrée analogique (A0 pour le cas présent). Ensuite, à l'aide d'une petite équation, on convertit le nombre obtenu en volt puis on calcul la résistance avec la loi d'Ohm. Et pour finir, on l'envoi à l'ordinateur via un câble USB et un gestionnaire série RS232. 

Schéma et calcul necessaire à ce projet : 

En calculant le courant (qui est le même dans chaques résistances car elles sont en série et A0 est considéré comme une haute impédance) et en mesurant la tension R2, on obtient facilement la valeur de la résistance. 

Celle ci est ensuite envoyée par le port série (USB) à l'ordinateur. 

Afin d'éviter une mesure continue qui serait inutile, j'ai fait en sorte que lorsque l'ordinateur envoi la lettre 'R' à la Uno, celle-ci mesure la tension sur A0, converti et fait le calcul pour obtenir R2 et renvoie la valeur. 

J'ai ensuite fait une application très simple sous Qt qui permet de lancer une acquisition et d'afficher le résultat. 

Voici la bouille de l'application : 

J'utilise la librairie non officielle qExtSerialPort (car il n'en existe pas d'officielle...) pour la communication série. Celle ci n'est pas encore au point car il y a quelques différences entre son utilisation sous Windows et sous Linux que je n'ai pas totalement comprise. 

Je compte aussi améliorer le programme afin qu'il donne la valeur exacte (1502Ω) et aussi la valeur normalisée de la série E12 (1500). 

Ce projet reste très simple. Toute la complexité reste dans la communication série au niveau de l'ordinateur. 

Et je vois déjà venir les commentaires du genre "Sinon les ohmmètres ça existe hein  ! ". Je répond "oui", mais mon but est d'utiliser cette application dans ma futur banque de composants. Ceci permettrait, à l'ajout d'une nouvelle résistance, de la mesurer et d'ajouter ça valeur automatiquement.  

Voici le code de l'Arduino Uno : 

void setup() {
  Serial.begin(9600);
}

void loop() {
  if(Serial.read()=='R')
  {
    // tension Ur en mv
    long U = analogRead(0);
    U *= 5000;
    U /= 1023;  

    // valeur de la résistance R
    long R = (U*500)/(5000-U);

    // envoi de la valeur de R sur le port serie
    Serial.print(R);
  }
}

Le calcul est divisé en plusieurs parties sinon il y a des problèmes de moyennage. Il faudrait typer le calcul... Perso j'avais la flemme de rechercher comment faire . 

En espérant que cet article vous a plu, bonne soirée ! 

PS : demain, peut être un gros tuto sur l'asservissement de position. Utile pour réaliser la direstion d'un robot par exemple. 

M'oui, il serait bon de réfléchir à ma "non-assiduité"...

Il m'est impossible de poster un article journalier. J'ai beau chercher et essayer de faire un morceau de projet chaque soir, c'est simplement pas humain  ! 

Je vais donc me permettre de changer les principes de base de ce blog. A présent je posterai un article, non pas journalier, mais minimum un par semaine et un article à chaque nouveau projet ou avancement de projet. 

En m'excusant profondément de ne pas respecter mes dits ! 

Ce soir j'ai passé mon temps à réviser et je doute que mes maths vous intéresse (à moins qu'il y ait quelques suicidaires fan de mon blog ? ). 

J'ai donc réfléchi quelques secondes me demandant quoi vous présenter... et j'ai décidé de vous parler des microcontroleur AVR (µC), plus précisément des cartes Arduino. 

Arduino ? Qu'est ce que c'est que ce machin ? Un mammifère d'Afrique qui porte des pantoufles ?

Haha, Nope loin de ça ! Je vais essayer d'expliquer le plus simplement possible afin d'être compris par tous..

Déjà c'est une carte électronique sur laquelle on peut brancher des composants : des DEL (petites lumières), des petits écrans (afficheur LCD), des moteurs (indirectement...), des haut-parleurs, des capteurs de lumière/température.. bref, tout ce qui vous passe par la tête (ou presque) ! 

Pour information, j'ai déjà relié mon Arduino à un scanner et à un cadran de téléphone (ceci). Et je n'ai eu aucun problème . 

Bon maintenant que l'on sait ce que l'on peut y relier, nous allons voir ce que l'on peut faire avec tout cela. 

Ma Uno (version de mon Arduino) est équipée d'un port USB permettant l'envoie d'un programme. Le programme sert à controler ce que l'on a branché sur la carte. 

Exemple : On a branché une CTN (capteur de température) sur une entrée de l'Arduino et un petit ventillateur sur une des sorties. Je vais envoyer un programme dans la carte qui fait que si la température est trop élevée alors on met en marche la ventillation plus ou moins fortement. 

Le programme reste très simple mais c'est un bon début pour se donner une idée de ce que l'on peut faire avec une Arduino. 

Bon maintenant, plus concrétement, qu'est ce que ça contient ?

A présent ça va être plus technique... Cette carte contient un micro controleur de chez AVR, un ATMEGA328 pour mon cas (Arduino UNO). Elle contient 32kb de mémoire Flash, 6 entrées analogiques, 14 entrées/sorties digitales (dont 6 PWM), un port SPI et un port RS232. 

L'avantage d'Arduino est que c'est une carte libre. Comme pour les logiciels libres avec les fichiers sources distribués, Arduino fournit les schémas si l'on souhaite réaliser sa propre Arduino !

L'IDE est multi-plateforme. Il est donc possible de programmer aussi bien sous Linux que sous Windows (Mac ? Je n'ai jamais essayer, je ne pourrai prouver la fiabilité). 

Un autre avantage, sont coût : moins de 24€ sur Semageek. Un très bon rapport qualité/prix étant donné que le programme est gratuit, qu'il y a une documentation en ligne très impressionnante et une très grande communauté pour nous aider dans nos projets ! 

Je vais m'arrêter la dans ma folie en finissant sur ces quelques mots : 

"Pour débuter dans la programmation, dans l'électronique, dans la robotique ou juste pour s'amuser, les cartes Arduino sont faites pour tout le monde. Je suis sérieux, vraiment pour tout le monde avec un brin d'effort" ! 

Aujourd'hui 2 choses ont été réalisées. L'une étant l'avancement de ma guitare et l'autre la "réparation" d'un ampli de voiture (réparation est un bien grand mot car j'ai simplement réussi à le mettre en marche, bref). 

I ) Commençons par la guitare. 

Elle a eu droit à sa dernière couche de vernis couleur bois satiné (3 couches au total). Malgré mon acharnement à ajouter des couches, la guitare est toujours aussi sensible au rayure. Malheureusement au moindre frottement sur une table, ceinture ou autre, raye la guitare. Tant pis, elle est faite pour s'user ! 

J'ai ensuite commencé à m'attaquer à l'avant du corps de la guitare. J'ai fait quelque recherche sur internet pour y trouvé inspiration et l'idée retenu est un marécage tribal se propageant sur la guitare avec une branche formant une clef de sol. Vous trouverez les croquis dans la galerie. 

Une fois le croquis réalisé, j'ai commencé à graver la guitare. J'utilise un pyrograveur, mes mains et de la patience. Pour voir le rendu, direction la galerie. 

Il me reste à finir la gravure et faire les couches de vernis incolore sur la face avant de la guitare. 

II ) Maintenant parlons de cet ampli TARGA 

J'avais réucpéré il y a quelques années un amplificateur de voiture dans une brocante pour 5/6 €. A mon grand regret, arrivé chez moi il ne fonctionnait pas et je n'avais aucune connaissance en électronique à cette époque. 

Le temps a passé et j'ai retrouvé cet ampli dans mes caisses de conneries. L'idée m'est venu de refaire le schéma de l'alimentation. Mais ce n'est pas chose simple. La solution que j'ai trouvé pour facilité la tache : prendre en photo les 2 faces de la carte et les imprimer sur une même page. De cette manière, retrouver le schéma était bien plus simple ! 

Photocopie de la carte électronique (partie alimentation)

Rendu du travail au tableau

 Suivant la notice sur l'ampli, il faut fournir à l'ampli le GND, +12V et une "antenne électrique" venant de l'autoradio. Je ne comprenait pas pourquoi il fallait l'antenne électrique de l'autoradio. J'ai donc refais le schéma de cette partie (à droite sur le tableau ci-dessus) : 

Schéma du circuit "antenne électrique"

En y regardant de plus près, cette entrée "antenne électrique" est loin d'être une antenne car elle doit fournir 12V afin de pouvoir alimenter la bobine du relais qui alimente les hauts-parleurs et cette entrée alimente aussi l'oscillateur local servant au controle de la partie alimentation. 

Il est donc logique que cette entré n'est pas une antenne... J'ai donc tester en reliant cette entré au 12V. Le voyant s'est alumé, les condensateurs se sont chargés (au point de les entendre...) et après 1 à 2 secondes, le relais s'est enclenché. 

Problème résolu, il suffisait de comprendre qu'une entré nommée "antenne radio" est une commande 12V qui permet de mettre en route l'amplificateur . 

Me voila donc avec un ampli en plus d'une puissance max de 2x100W, ce qui est plutôt correct. Pourquoi pas ne pas l'installer dans le camion à l'arrière quand il sera aménager avec une batterie spécifique pour son alimentation ? A méditer... Pour le moment ce que je peux certifier c'est qu'il crache du son ! 

Voici quelques photos de la bête : 

Vue d'ensemble

L'ampli TARGA

Carte électronique de l'ampli

Notice de l'ampli. On remarquera l'entré "Antenne électrique"

Article riche en images, une sorte de solution pour m'excuser du retard dans la publication des articles.